Quelle différence entre un métier vert et verdissant ?
Les métiers verts sont des métiers apparus pour répondre aux enjeux écologiques. Ils concernent la production et la distribution d’énergie, d’eau, l’assainissement et le traitement des déchets, la protection de la nature (agent technique forestier, garde des espaces naturels…) et de l’environnement (technicien de l’environnement et du traitement des pollutions, ingénieur et cadre technique de l’environnement…).
Les métiers verdissants sont des métiers qui existent déjà depuis longtemps mais qui ont évolué pour mieux prendre en compte les enjeux environnementaux commeles métiers du bâtiment, des transports, de l’industrie, de la recherche-développement, de l’agriculture, du tourisme, des achats, du conseil…
Pour s’amuser à faire la différence tout en s’amusant, nous avons créé un jeu de cartes « Verdir l’avenir ». Sous forme de quiz, découvrez X (à compter) métiers verts et verdissants.
Des métiers en pleine croissance
Aujourd’hui, de plus en plus de métiers demandent des compétences liées à la transition écologique. En France, cela va créer des centaines de milliers d’emplois dans les prochaines années, notamment dans l’énergie, la rénovation des bâtiments, les transports durables, l’économie circulaire ou encore l’agriculture. La demande de compétences dans ces secteurs va continuer à augmenter, avec une forte diversité de profils recherchés, du CAP au diplôme d’ingénieur.
825 k
Emplois prévus d’ici 2050
20 %
Des emplois actuels sont déjà liés directement ou indirectement à la transition écologique.
Sources :
- Ministère de la Transition écologique – Les métiers de la transition écologique : prévisions d’emplois. 2023.
- OECD. 2024. OECD Employment Outlook 2024 – Country Notes: France. 2024.
Une transformation profonde du marché du travail
La transition écologique fait évoluer de nombreux métiers. Les compétences fondamentales restent valorisées, mais elles s’enrichissent de nouvelles dimensions environnementales.
Ces transformations touchent aussi bien les métiers peu qualifiés que les postes à haute responsabilité.
Des CAP aux doctorats, toutes les formations s’adaptent progressivement.
Au-delà des savoirs techniques, la transition valorise des compétences comme la vision systémique, l’adaptation au changement ou la collaboration interdisciplinaire.
Cette transformation n’est pas qu’une tendance passagère mais un mouvement de fond qui répond à des contraintes écologiques incontournables et à une demande sociétale croissante. Les entreprises, qu’elles le fassent par conviction ou par obligation réglementaire, intègrent progressivement ces dimensions dans leurs activités et leurs recrutements.
Pour les professionnels, cela signifie que s’adapter aux enjeux environnementaux devient progressivement un prérequis plutôt qu’un « plus » sur le CV. Même sans changer de métier, votre façon de l’exercer évoluera probablement dans les années à venir pour intégrer ces nouvelles préoccupations.