Le tourisme se développe depuis les années 50

Le tourisme international est marqué par trois grandes phases. Il commence à se développer dans les années 50. Jusque dans les années 80, le tourisme est en phase de démocratisation. Une période encouragée par une forte croissance économique et un meilleur niveau de vie. Les revenus augmentent et les travailleurs ont droit aux vacances (congés payés).
Le progrès des transports favorise l’achat de voitures familiales pour les déplacements touristiques et l’avion devient un moyen de transport plus accessible et très utilisé à partir des années 70. Il permet ainsi le déplacement massif de touristes et rend plus accessible des régions du monde très éloignées qui n’étaient pas accessibles avant. C’est la phase de l’euphorie touristique.
L’augmentation du tourisme, une conséquence de l’évolution du trafic aérien mondial ?
Le nombre annuel de passagers a plus que triplé depuis les années 80.
On parle aujourd’hui de tourisme de masse. Une concentration importante de touristes dans un même lieu.
La demande de voyages étant forte, l’industrie du tourisme propose une offre de plus en plus abondante et investit dans des constructions et des aménagements hôteliers pouvant accueillir des voyageurs de plus en plus nombreux au risque d’altérer l’environnement. C’est la phase de désillusion du tourisme.
Des lieux touristiques fleurissent aux quatre coins du monde, mais ne sont pas sans conséquences sur la population, les territoires, la culture et l’exploitation locale des ressources naturelles.
Aujourd’hui, les professionnels proposent d’autres manières de voyager. On entend de plus en plus parler de tourisme solidaire ou équitable, de respect pour l’environnement et les populations.
Les Nations unies ont pour ambition de sensibiliser et encourager les politiques à prendre en considération le potentiel d’un tourisme plus responsable, créateur d’emplois et qui contribue à lutter contre la pauvreté et les inégalités. Ce tourisme pour le développement durable doit aussi être l’occasion de responsabiliser les voyageurs en les incitants à faire évoluer leurs comportements et leurs choix sur les conditions de voyage, la consommation et les achats à l’étranger.
Privilégier un tourisme durable c’est préserver notre planète, ses habitants et leurs cultures.